poulailler et poules

Bien choisir son poulailler est une étape importante pour votre projet des poules à la maison. Installer un poulailler dans son jardin demande une réflexion par rapport à son emplacement, son modèle, et ses aménagements intérieurs et extérieurs. Le poulailler idéal existe-t-il ? J’aborderai ici quelques points essentiels.

 

A quoi sert le poulailler ?

Le poulailler est l’espace de vie des poules. Il est composé d’un abri qui leur fait office de maison dans lequel elle dorment la nuit, elles pondent, et se protègent du mauvais temps. Le parcours extérieur quant à lui leur permet de marcher et gratter le sol à la recherche de nourriture, ce qui est leur activité principale de la journée. Ces deux éléments ont deux rôles majeurs.

 

Un rôle de protection

L’abri et l’enclos extérieur doivent être conçus pour protéger vos poules de leur nombreux prédateurs. Ils garantissent leur sécurité.

La maison du poulailler protège également vos poules des intempéries. Elles peuvent s’y abriter en cas de pluie, neige, vents forts ou grêle.

 

Un rôle de délimitation

Un enclos est fait pour contenir les poules dans un espace restreint et dédié à elles. Il faut avoir à l’esprit que l’activité favorite d’une poule est de gratter le sol avec ses puissantes pattes. Un coin de terre retournée ou un paillage leur offre une place de choix pour s’adonner à cette pratique. Avouez que rien n’est plus agaçant que vos poules qui détériorent vos beaux parterres de fleurs fraîchement installés. De même poules et potager ne font pas bon ménage.

Mais vous pouvez très bien faire le choix de les laisser libre dans l’intégralité de votre jardin. Dans ce cas je vous conseille de fermer l’accès à votre potager si vous en avez un, et de protéger les zones sensibles comme les massifs de fleurs. Vérifiez quand même qu’il n’y a pas de trou dans votre clôture où elles pourraient s’échapper chez le voisin ou sur la route.

 

Bien placer son poulailler

Si vous avez un très grand terrain, veillez à placer votre poulailler pas trop loin de votre maison. Pensez aux soirs d’hiver où aller fermer le poulailler se transformera en corvée. En design de permaculture, le poulailler est généralement placé en zone 1 ce qui correspond à l’entourage très proche de la maison car vous aurez besoin d’y aller chaque jour pour ramasser les œufs et recharger l’eau et la nourriture.

Idéalement il sera proche d’un point d’eau. Faire de longs aller-retours pour nettoyer et transporter un abreuvoir rempli qui pèse plusieurs kilos est vite éreintant.

Pensez également à l’endroit où vous allez stocker la paille et les graines. Un cabanon de jardin attenant est parfait pour cela.

Si votre terrain est en pente, éviter de placer votre poulailler tout en bas car vos poules se retrouveraient les pattes dans l’eau en cas de forte pluie.

Enfin vous devez choisir autant que possible un endroit à l’abris du vent et ombragé.

 

Un poulailler pour combien de poules ?

D’abord il faut comprendre qu’il existe une hiérarchie au sein des groupes de poules. Il y a LA ou LES dominantes et les dominées. Si elles vivent trop serrées, de nombreux conflits peuvent avoir lieu. Les dominées auront un accès moins aisé à la nourriture et seront victimes de picages (arrachage des plumes par les poules dominantes). D’où les poules souvent déplumées des élevages intensifs. Il est donc nécessaire d’offrir suffisamment d’espace de vie à vos poules pour limiter ces conflits.

Autre paramètre important : le renouvellement de l’herbe. Les poules en picorent tous les jours. C’est un apport alimentaire très intéressant en protéines, vitamines et minéraux. Il serait dommage de leur en priver si leur enclos se transforme en champ de terre. Et qui dit terre, dit boue en hiver ! Il n’y a rien de pire que des poules qui pataugent dans la boue. Cela occasionne des problèmes de santé telles que la gale des pattes, les poux rouges ou des maladies respiratoires causées par l’humidité stagnante.

Les chiffres que vous trouverez sur internet varient énormément. Je vous donne les miens selon ma sensibilité, mais libre à vous de vous faire votre propre opinion. Sachez que dans tous les cas plus l’espace est grand mieux c’est.

  • L’intérieur du poulailler : au moins 0,5 m² par poule
  • 1 pondoir pour 2 poules
  • L’espace extérieur : au moins 40 m² par poule pour que l’herbe puisse se renouveler. Comptez plutôt 50 m² par poule avec des races de grande taille comme la Brahma.

Le nombre d’œufs récoltés est également à prendre en compte si vous visez l’autonomie en œufs. Comptez 3 poules pour 2 personnes. Ce nombre est bien sûr à réajuster en fonction de votre consommation d’œufs.

 

Le modèle idéal de poulailler

Maintenant que l’emplacement et le nombre de poules sont choisit, voyons ensemble le modèle de poulailler à adopter. Trois possibilités s’offre à vous.

On pense tout d’abord aux beaux poulaillers que l’on voit souvent en expositions dans les jardineries ou les animaleries. Ils sont beaux certes, mais ce ne sont pas les plus pratiques. J’y reviendrai plus bas.

Si vous disposez déjà dans votre jardin d’un vieux cabanon à réhabiliter, d’une dépendance, ou tout autre abri, libre à vous de le transformer en poulailler avec quelques aménagements.

Enfin nous verrons pour les plus bricoleurs d’entre-vous comment construire soi-même son poulailler dans les grandes lignes.

 

Les modèles du commerce

Ce sont ces poulaillers en kit qui se ressemblent tous à quelques choses près. Ils sont présents déjà montés dans les animaleries et les jardineries. Bien que esthétiques, les modèles d’entrée de gamme ne sont pas durables dans le temps car la qualité des matériaux n’est pas au rendez-vous. Si vous lasurez le bois, changer de temps en temps la quincaillerie (vis, écrous, loquets…), et réparez ou doublez les parties fragiles, vous pouvez espérez le garder péniblement quelques années.

Autre question importante : l’entretien ! A chaque fois que vous voyez un modèle de poulailler, posez-vous la question : est-ce que l’intérieur est facile d’accès ? Est-ce que tous les recoins sont atteignables ? Si vous devez vous contorsionner chaque semaine pour nettoyer laissez-tomber ! Malheureusement bon nombre de poulaillers ne sont pas vraiment conçus pour faciliter le nettoyage car ils ne présentent qu’une petite ouverture.

Un autre point à soulever pour ces poulailler de jardinerie, c’est que le nombre de poules est surestimé. Lorsqu’il y a écrit sur l’étiquette : 4/5 poules, cela signifie 4 poules de taille standard, ou 5 poules naines. Mais honnêtement je trouve souvent que l’espace intérieur est minuscule pour le nombre de poules indiqué.

Quelques modèles de poulailler haut de gamme sont des produits solides et bien conçus. J’aimerai vous parler de la marque Omlet. Ce sont des poulailler en plastiques. L’avantage du plastique c’est que les poux rouges n’y habiteront pas. Autre avantage : la facilité d’entretien. Les parois sont également doublées pour une bonne isolation à l’intérieur. Le prix est élevé mais vous ne serez pas déçus.

Les poulaillers du commerce disposent souvent d’un petit enclos sous forme de volière en-dessous de la maison du poulailler. L’intérêt est que, occasionnellement, vous pouvez enfermer vos poules dans ce petit espace si vous faites des travaux au jardin, ou si le chien de vos amis risque de les embêter. Cela leur offre également un coin à l’ombre et à l’abri de la pluie.

 

Aménager un abri existant

Un poulailler peut parfaitement s’improviser dans un abri de jardin, une grange, une dépendance, une maison pour enfants ou même une vieille caravane ! L’avantage c’est que le coût de l’aménagement est minime par rapport à l’achat d’un « vrai » poulailler vu que la structure est déjà là. Si c’est un local en dur il sera durable dans le temps, et les poules seront bien protégées des prédateurs. Pensez tout de même à vérifier l’étanchéité du toit car l’humidité est source de maladies pour les poules. Si le toit est en tôle veillez à ce que l’abri soit à l’ombre car l’intérieur peut vite se transformer en four l’été.

Vous devrez aménager l’intérieur en tapissant le sol d’une litière de votre choix (paille, foin, copeaux de bois…). Vous mettrez à disposition des cagettes ou tout autre contenant faisant office de pondoirs avec une bonne couche de litière à l’intérieur. Enfin il vous faudra y installer un perchoir, indispensable pour la nuit.

 

Construire soi-même son poulailler

Si vous être bricoleur, se lancer dans la fabrication d’un poulailler peut être un projet amusant à réaliser. Vous devrez bien réfléchir en amont à sa conception par rapport aux exigences des poules mais aussi pour que le nettoyage soit facile pour vous. Faites l’inventaire du matériel dont vous disposez et celui que vous devrez éventuellement acheter. Avec des matériaux de récupération type palettes l’avantage est le faible coût de construction par rapport à l’achat d’un poulailler tout fait.

 

Exemple d’un poulailler en palettes pour 4 poules : 

Poulailler en palettes
Poulailler en palettes

Le plancher : assemblez deux palettes de 80 x 120 cm entre-elles, soit une surface de 2 m². Le plancher sera surélevé de l’épaisseur de la palette, ce qui l’isolera de l’humidité du sol. Je vous conseille quand même de poser ces palettes sur des parpaings pour plus d’isolation et de longévité du plancher. Il vous faudra bien sûr repositionner quelques planches de palettes afin de les serrer les unes aux autres.

Les murs : fixez sur le plancher d’autres palettes qui feront office de murs. Là encore vous devrez repositionner les planches pour qu’elles soient serrées les unes aux autres. Un bardage à clin est l’idéal (planches qui se chevauchent) pour éviter les courants d’air à l’intérieur et évacuer au mieux les eaux de pluie. Incorporez sur un côté une grande porte, un volet de récupération par exemple, pour que vous puissiez rentrer à l’intérieur du poulailler et changer la litière facilement. Sur un autre des côtés vous ferez une petite ouverture pour les poules de 20 cm de large sur 25 cm de haut. Si un jour vous comptez installer une porte automatique, votre ouverture sera déjà aux bonnes dimensions.

Le toit : il doit absolument être étanche. Personnellement lorsque nous avons construit notre poulailler nous disposions de tuiles de récupération. Nous les avons posé sur les tasseaux de la charpente. Nous avons rajouté un faîtage en acier galvanisé au dessus des tuiles, ainsi qu’une bâche sous le toit. Avec tout ça, pas une goutte de pluie ne s’infiltre à l’intérieur du poulailler. Je déconseille les toits en tôles car au soleil la chaleur monte vite à l’intérieur, et ce n’est pas du tout isolant pour l’hiver.

Les pondoirs : deux bacs en bois peuvent être fixés sur un côté du poulailler. Ils devront faire environ 30-35 cm de côté. Un petit toit en bois (protégé par du shingle) fixé au mur du poulailler par des charnières vient se positionner au dessus des pondoirs pour une excellente accessibilité des œufs. Il faudra prévoir une pente pour le glissement des eaux de pluie.

A l’intérieur vous devrez y installer 1 ou 2 perchoirs. Et pourquoi pas une petite échelle en bois (elles adorent ça !).

 

Les aménagements intérieurs

Les poules ont des besoins en aménagement bien spécifiques et il est important de les respecter pour leur bien-être. Nous verrons dans ce paragraphe l’importance des perchoirs et des pondoirs. Nous parlerons ensuite de l’utilité des différents type de litières.

 

Les perchoirs

perchoir et échelle poulailler
Perchoir et échelle

Pourquoi installer un perchoir ?

Il faut garder à l’esprit que la poule est un animal sauvage et qu’elle a gardé des instincts primaires. Notamment son besoin de se percher en hauteur la nuit pour échapper aux prédateurs terrestres nocturnes comme les renards.

Dans la nature, à la tombée de la nuit, les poules sautent sur une branche d’arbre pour y passer la nuit.

D’ailleurs il n’est pas rare d’observer dans nos jardins certaines poules qui préfèrent dormir dans les arbres plutôt que dans le poulailler. Alors faut-il les laisser dans les arbres la nuit ? C’est un sujet à débats, mais mon point de vue est qu’il est préférable pour elles qu’elles passent la nuit à l’intérieur du poulailler pour deux raisons :

  • la sécurité car le poulailler est fermé la nuit
  • la protection face aux intempéries

L’idée est donc de reproduire des branches d’arbres à l’intérieur du poulailler pour les inciter à y passer la nuit. Voilà toute l’utilité des perchoirs !

Le perchoir idéal :

  • sera plat. Les poules n’enroulent pas leur pattes autour des branches comme les oiseaux. Elles dorment les pieds à plat.
  • sera poncé sur le dessus et sur les arrêtes pour éviter les échardes.
  • mesurera au moins 40 cm de long.
  • mesurera entre 6 et 10 cm de large.
  • sera situé à au moins 30 cm du sol.

Sur le perchoir il faut prévoir un espace de 20 cm par poule. Il faut également prendre en compte que les poules dorment serrées les une contre les autres en hiver pour se tenir chaud. Vous devez donc disposer d’une longueur de perchoir de 40 cm minimum pour que 2 poules puissent dormir côte à côte. A contrario en été elles s’éloignent les unes des autres. Prévoyez donc plusieurs perchoirs si besoin.

 

Les pondoirs

Pondoirs pour poules avec de la paille au fond.
Pondoirs pour poules

N’oublions pas que l’utilité première d’un pondoir, dans la tête de votre poule, est d’y couver ses œufs pendant 3 semaines et d’y élever ses futurs poussins. Les poules cherchent alors instinctivement un endroit calme, confiné, et confortable pour pondre leur œufs.

Les pondoirs doivent être placé à l’écart des allers et vénus des autres poules. Un pondoir ne doit jamais être situé en dessous d’un perchoir, à cause des fientes qui tomberaient dedans.

Une bonne couche de litière doit garnir le fond des pondoirs pour un confort optimum.

Pour les dimensions, l’espace d’un pondoir doit représenter environ un cube de 30 cm de côté. Soit 30 cm de long sur 30 cm de large, sur 30 cm de haut.

Comptez 1 pondoir pour 2 poules.

 

La litière idéale

paille

La litière est indispensable pour récolter les fientes facilement à l’intérieur du poulailler. Elle se pose au sol en particulier en dessous des perchoirs. Eh oui les poules expulsent beaucoup de fientes la nuit lorsqu’elles sont perchées. En hiver elle isole également le plancher du froid.

 

La paille de blé, d’orge ou d’avoine est la litière la plus répandu dans les poulaillers et c’est aussi la solution la plus économique. Elle présente tout de même quelques désavantages comme le fait qu’elle attire les parasites qui se nichent dans les tiges creuses. Autre inconvénient : son pouvoir d’absorption est quasiment nul. Pour finir elle est rêche et peut irriter les poules en particulier dans les pondoirs.

Le foin est plus cher mais vous aurez moins de parasites. Il est aussi plus absorbant et plus doux. Le seul problème concerne son stockage car il pourrit vite dans une atmosphère humide.

Les copeaux de bois font une très bonne litière s’ils sont issus de bois non traités et dépoussiérés.

La paille de lin ou la paille de chanvre, bien que plus coûteuses que la paille classique, est la litière idéale car elle n’attire pas les parasites, est très absorbante et se conserve bien.

Le sable peut également être utilisé comme litière. Il est peu chère et les parasites se déplacent difficilement sur cette matière. Son pouvoir absorbant est évident. Il présente néanmoins deux inconvénients. Tout d’abord son poids ! Caractéristique à ne pas négliger surtout pour nous les femmes 😉 D’autre part vous ne pourrez pas l’utiliser comme amendement au potager comme le fumier des litières végétales.

La sciure est déconseillée car elle est très poussiéreuse. Rappelons que nos poules ont un système respiratoire fragile.

Un compromis entre petit prix et confort des poules consiste à tapisser les pondoirs de lin, de chanvre ou de foin, et à utiliser de la paille ou du sable pour le reste du poulailler.

 

Le bain de poussière

Poule qui s'ébroue dans un bac à poussière.
Poule prenant un bain de poussière à l’intérieur de ma serre à tomates !

Les poules prennent des bains de poussière quotidiennement pour nettoyer leur plumage et se débarrasser des parasites. Pour cela elles se roulent de tout leur corps sur de la terre meuble. Un vrai moment de détente ! Bien que cela créé des trous, les fameux « nids de poules », cette activité est INDISPENSABLE à la bonne santé d’une poule.

Si vous créez un bain de poussière artificiellement sachez qu’il ne sera pas toujours utilisé. Le mieux est de repérer les endroits qu’elles préfèrent et de les protéger de la pluie.

Si vraiment elles n’ont pas d’endroit adéquat pour leur bain de poussière, vous pouvez en fabriquer un dans un grand bac ou un grand pot de fleur. Vous y mélangerez de la terre (50%), du sable (25%), et de la cendre (25%) dans un endroit abrité.

 

Le parcours extérieur

Pour moi le parcours extérieur idéal est incontestablement un parcours enherbé toute l’année ! Si vous respectez ce seul critère, alors vos poules seront probablement déjà très heureuses. L’herbe qu’elles mangeront (très nutritive) favorisera leur bonne santé. Elles y dénicheront un grand nombre d’insectes, ce qui complétera leur régime alimentaire, et ne s’ennuieront pas. Autre avantage : elles ne pataugeront pas dans la boue en hiver. Enfin, si l’herbe se renouvelle suffisamment vous pourrez être sûr que l’espace dont elles disposent est assez grand pour limiter les conflits hiérarchiques entre elles.

Les petites volières intégrées aux poulaillers du commerce ne doivent EN AUCUN CAS être considérées comme un lieu de vie permanent pour vos poules car c’est beaucoup trop petit.

Si la surface dont vous disposez n’est pas assez grande vous pouvez mettre en place des rotation de parcours. Dès que l’herbe s’est épuisée dans un parcours, vous les passerez dans l’autre.

Le deuxième critère idéal : un arbre ou une haie ! Vos poules pourront s’y mettre à l’ombre en été, et seront heureuses de gratter les feuilles mortes en automne. Par temps pluvieux elles iront même s’abriter en dessous. Le top serait que votre arbre ou votre haie produise des fruits comestibles pour que les poules puissent s’offrir un festin de vitamines !

Sans oublier un coin de terre meuble abrité afin qu’elles puissent prendre leur bain de poussière quotidien.

 

Le grillage

Vous trouverez facilement dans le commerce du grillage dit « à poule ». Ces modèles sont en général galvanisés (pour éviter la rouille) et fabriqués en triple torsion.

La hauteur minimum conseillée est d’un mètre pour éviter les évasions de poules ! Notez que les poules naines sont tellement légères qu’elles volent facilement par dessus de grandes clôtures. Vous aurez du mal à les contenir même avec un grillage de 2 mètres de haut.

Les mailles du grillage doivent être serrées pour empêcher une fouine de pénétrer, ou un poussin de s’échapper du poulailler. Un maillage inférieur ou égal à 25 mm est recommandé.

Pour éviter que les prédateurs ne creusent en dessous du grillage, l’idéal est de creuser une tranchée de 30 à 50 cm de profondeur sur 15 à 20 cm de large et d’y couler du béton. Vos poteaux et le grillage ainsi enterrés ne bougeront pas !

 

 

En résumé, le poulailler idéal doit être solide et facilement nettoyable. Sa taille sera adaptée au nombre de poules. Il sera placé idéalement à l’ombre et proche d’un point d’eau. L’intérieur comportera un perchoir, des pondoirs et une litière. Le parcours extérieur idéal quant à lui sera enherbé toute l’année. Il disposera d’un coin de terre pour les bains de poussière. Un arbre ou une haie fruitière feront le bonheur des poules.

 

==> N’hésitez pas à partager en commentaire quel est votre poulailler idéal 😉

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12 thoughts on “Le poulailler idéal”
  1. Bravo ma fille pour ce blog très détaillé et qui servira à beaucoup.
    Très bon travail je suis fier de toi !
    Papa cotcotte 😘

  2. Bel article assez complet. Chacun a bien sûr ses propres pratiques, mais ces conseils sont vraiment top.
    Pour le grillage et les poules qui volent, je confirme, même les poules non naines (Warren, Sussex …) volent allégrement au-dessus des grillages si on ne leur coupe pas les plumes d’une aile. D’autant qu’elles se servent des mailles du grillage comme escalier. Et pour empêcher que les prédateurs ne creusent dessous, plus simple qu’une tranchée qui demande pas mal de travail, j’ai opté pour un grillage à l’horizontale, contre le sol, attaché au pied de la clôture. Il dissuade bien même le renard qui ne connait pas encore le « truc » ;-). Laisser le haut du grillage lache (non fixé au fil de fer) permet d’éviter les évasions et les intrusions : le renard retombe à l’extérieur.
    En tout cas, merci pour tous ces conseils.

    1. Merci Corinne d’apporter votre contribution avec ce super commentaire 👍 Ah ces coquines de poules qui volent au-dessus du grillage ! Je pense qu’elles le font surtout pour aller chercher ailleurs ce qui leur manque dans leur enclos. De l’herbe par exemple. Les miennes qui ont à leur disposition beaucoup d’herbe dans beaucoup d’espace (2000 m²) ne cherchent pas à s’échapper. Tandis que celles de mon voisin qui sont nombreuses dans un enclos qui a perdu toute verdure font souvent des escapades dans l’herbe verte le voisin 😁
      Je ne connaissais pas l’astuce du grillage à l’horizontale mais effectivement ça demande moins d’effort qu’une tranchée+béton. Merci encore pour votre participation 🙂

  3. Je ne savais pas que les poules prenaient des bains de poussière pour nettoyer leur plumes. Lorsqu’on vit en ville, on passe facilement à côté de certains détails qui sont sans doute tout à fait évidents pour d’autres.
    Merci pour ces explications !

    1. Je suis contente de vous avoir apporté quelque chose 🙂 Tout comme les oiseaux qui prennent leur bain dans des flaques d’eau, les poules se « baignent » dans un bain de terre. Ça peut paraitre surprenant j’en conviens 😉

  4. Très bel article. J’avais hâte de voir votre propre poulailler et j’adore! Quand on voit le prix en magasin, ça bloque un peu! Le votre est bien fait et bien pensé! Les poules doivent être tellement bien! Bravo!

    1. Merci pour ce gentil commentaire 😊
      Il n’est pas parfait mais c’est déjà pas mal. En tout cas il résiste bien à l’usure et aux intempéries. Ça va faire 4 ans qu’on l’a construit et il n’a pas bougé !

  5. WOW j’ai appris énormément de chose et c’est beaucoup plus technique que je le pensais.
    Je vais bien prendre le temps de murir le projet car je ne suis pas certaine d’avoir l’espace sufiisant pour le bien-être de mes futures poules.

  6. Super article ! Qui explique bien tout ce qui est véritablement important. Cela fait 10 ans que j’ai des poules. Mon seul fléau reste les poux rouges, j’ai essayé trois modèles en bois (déplaçable, taille humaine fait maison, sur pilotis) utilisé des kilos de terre de diatomée mais ils reviennent toujours. J’attends depuis des mois une super occase pour passer sur le poulailler Omlet, si j’avais su j’aurai directement commencé par ce poulailler ^^

    1. Je suis contente d’avoir un retour d’une personne expérimentée 👍
      Effectivement avec les poulaillers en plastique de chez Omlet plus de problème de poux rouges !

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