Objectif : récolter au moins 10 œufs par semaine avec 3 poules !
Nombre d’œufs pondus cette semaine : 3
Ce résultat est très loin de mon objectif de 10 œufs par semaine… Et pour cause ! Sur nos 3 poules il n’y en a qu’une qui pond. C’est Clochette, la plus jeune. A force de puiser dans les réserves d’œufs on les a presque tous cuisinés ce week-end. On va sûrement devoir en racheter très prochainement, ce qui sonne un peu comme un échec pour ce défi. Mais ne soyons pas défaitiste, je compte sur Grisette pour reprendre bientôt la ponte. On espère aussi une amélioration de l’état de santé de Blanche-Neige.
Cette semaine je vous fait une présentation de mon poulailler. Avec mon conjoint nous l’avons fabriqué nous-même avec des palettes et autres matériaux de récupération. Je vous laisse aller voir les photos dans la suite de l’article. Avec le froid en cette saison, je vous explique également comment j’essaye de l’isoler des courants d’air.
Et pour finir j’ai agrémenté l’alimentation de mes poules avec des vers de farine.
Bonne lecture !
Des nouvelles de mes poules
Blanche-Neige
Poux mallophages
Rappelez-vous cette poule a des poux mallophages et je devais cette semaine arracher ses plumes où étaient collées les lentes. C’est chose faite ! Ce fût plus facile que ce que j’imaginais. En tirant d’un coup sec les plumes s’arrachent facilement. Ma poule n’a presque rien dit, n’a pas bougé. Elle a été très courageuse. Comme la peau était irritée je lui ai même appliqué de la crème pour les mains. Oui je les bichonne mes cocottes 😀
Ascite
En ce qui concerne son ascite (grosse boule de liquide sous le cloaque) j’ai encore purgé sa boule cette semaine. Elle s’est laissé faire. J’espère que ça la soulage et que le liquide ne se renouvelle pas instantanément. Pour l’instant c’est difficile à dire. J’ai remarqué que ces derniers temps elle dort couchée dans le pondoir plutôt que sur le perchoir. Je me suis dit que le poids de la boule la déséquilibre peut-être.
Grisette
Grisette est en mue depuis 1 mois. Ses nouvelles plumes sont toutes sorties et elles poussent à vue d’œil ! Elle n’a toujours pas repris la ponte. Grisette est une poule très active dans sa recherche de nourriture. C’est la plus sociable des trois. On peut facilement la caresser. Il arrive même qu’elle se perche sur l’accoudoir de la chaise de jardin où on est assis. Un peu plus et elle nous ferait un câlin 😀
Clochette
C’est la seule qui a pondu cette semaine. C’est une poule vive, mais un peu craintive. Elle se laisse moins facilement approcher que les autres.
Présentation du poulailler
Nous n’étions pas convaincus par les modèles de poulailler que nous trouvions dans le commerce (trop petit et trop cher à notre goût). Nous avons alors décidé de le fabriquer nous-même.
Le plancher est constitué de 2 palettes positionnées côte à côte. Le tout repose sur des parpaings. La surface de plancher est de 1,6 m sur 1,2 m, soit 2 mètres carrés. Ce qui est très confortable pour y accueillir 3 ou 4 poules.
D’autres palettes ont été fixées à angle droit avec le plancher, de façon à créer les côtés du poulailler.
Le toit est construit avec des tuiles de récupération, soutenues par des tasseaux qui constituent la charpente. Le tout est surmonté par un faîtage en acier galvanisé pour garantir l’étanchéité. Une bâche fixée sous le toit, à l’intérieur du poulailler, vient compléter le tout.
Des bacs de récupération on été fixés sur un côté en guise de pondoirs. Ils sont couverts d’une planche, elle-même recouverte de shingle (matériau de couverture de toiture). Des charnières permettent de soulever cette planche et ainsi de récupérer les œufs facilement. Ils mesurent 36 x 36 cm, ce qui est largement suffisant pour une poule.
Sur un des côtés nous avons fixé un volet de récupération en guise de porte. C’est par là que nous rentrons pour nettoyer le poulailler et changer la litière.
Nous avons aussi installé une gouttière sur un côté du toit, reliée à une poubelle qui fait office de récupérateur d’eau. Pratique pour le nettoyage des abreuvoirs.
Une volière de 4 mètres carrés environ est adjacente au poulailler. Elle permet aux poules de sortir se dégourdir les pattes en attendant que l’on vienne ouvrir le matin.
Le parcours : pour l’instant nos poules profitent de tout le jardin (environ 2300 mètres carrés) mais nous avons l’intention de leur faire un enclos, principalement pour éviter qu’elles viennent faire leurs besoins sur la terrasse. Il sera assez grand pour que l’herbe puisse se renouveler car je ne voudrais pas qu’elles pataugent dans la boue en hiver.
Isolation du poulailler
L’hiver arrivant à grands pas je me suis penchée sur l’isolation du poulailler. En y regardant de plus près j’ai remarqué des écarts assez importants entre les lames de bois. J’ai alors décidé de coller des grands pans de papier bulle afin de limiter les courants d’air. L’endroit par où elles entrent reste ouvert mais nous avons l’intention d’y installer une porte automatique, ce qui fermerait cet espace.
Les vers de farine
En hiver les poules ont besoin de manger davantage et plus riche. J’ai alors acheté cette semaine des vers de farine dans un grand supermarché au rayon animalerie. Cela faisait plusieurs mois que je ne leur en donnait plus mais ce n’était pas bien grave car mes poules évoluent dans un grand espace de 2300 mètres carrés où elles dénichent facilement des vers de terre, des limaces et d’autres insectes. Mais en hiver les petites bêtes se font plus rares et les poules ont besoin de protéines pour maintenir la ponte et lutter contre le froid. Les vers de farine sont justement une excellente source de protéines. Le fait qu’ils soient déshydratés n’altèrent pas leurs qualités gustatives. Les poules en raffolent !
La semaine prochaine : Grisette va-t-elle reprendre la ponte suite à sa mue ? Les plumes que j’ai arraché à Blanche-Neige auront-elles repoussé ?
==> N’hésitez pas à poster en commentaires vos pronostics 😉
